Polyfollia : « les bonnes idées ne meurent pas »

«  Ces dix ans ont été une merveilleuse aventure artistique et avant tout une grande aventure humaine. » Dimanche soir, salle Beaufils, l’ultime concert de Polyfollia a été précédé par les remerciements de Jacques Vanherle à l’adresse de tous ceux qui ont apporté leur contribution au festival.

Le directeur de Polyfollia avait averti qu’il serait long. Il l’a été, certes, mais les nombreux applaudissements et ovations qui ont ponctué ses annonces ont étiré le temps aussi. Tour à tour, Jacques Vanherle a cité Anne-Marie Cretté et Sylvain Chapellière, qui forment avec lui l’équipe fondatrice ; salué chaleureusement les quatre salariés, dont Polyfollia va devoir se séparer.

Les veilleurs, ces correspondants qui, à travers le monde, sont à l’affût du meilleur de l’art vocal, ont été invités à les rejoindre devant la scène, puis les techniciens, enfin les représentantes des 140 volontaires, ces « grognards de Polyfollia ».

« Nous avons travaillé avec plus 60 petites villes de Basse-Normandie », a souligné Jacques Vanherle. Côté institutionnels, ses remerciements ont été plus nuancés. Là, où ils ont été reconnaissants, c’est à l’égard de Pascale Cauchy et Jean-Karl Deschamps, élus de la Région ; Henri Girard du conseil général du Calvados ; François Digard, ancien maire de Saint-Lô, « qui nous a soutenu contre vents et marées » ; François Rousseau, conseiller général de la Manche.

« Le festival s’arrête, alors que nous venons de vivre la meilleure des six éditions. Mais les bonnes idées ne meurent pas »,  a conclu Jacques Vanherle, avant que le quatuor suédois Tetra puis le sextet allemand Slixs, n’apportent la note finale au dernier des concerts de gala.

Le 27 octobre 2014.

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