Scéniquement, ça commence comme la chanson de Charles Aznavour, « Viens voir les comédiens, les musiciens ». On y ajoute les chanteurs et les danseurs. Dans un tourbillon joyeux, les voilà, tels des saltimbanques à pousser caisses et chariots et planter le décor d’un spectacle forain, qui s’inscrit bien dans l’esprit des divertissements égayant les parties de chasse royale.
Festival de Pâques, la Deauville touch
Après trois week-ends intenses de musique de chambre, le festival de Pâques a quitté, samedi soir, sa salle fétiche Elie de Brignac. Harmonieusement rénovée depuis deux ans, elle n’a rien perdu de ses qualités acoustiques, qui avaient plu à Yves Petit de Voize. En jetant son dévolu sur cette enceinte destinée aux ventes de chevaux, le manitou en chef du festival avait pu surprendre. Mais ce sont tout autant des cracks qu’il y fait découvrir, au travers d’un choix d’œuvres aussi étonnant que pertinent.